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Vous consultez les archives de L’Euro-blog d’Alain Malégarie pour le mois octobre, 2011.

j’inaugure mes “propos de campagne”

20 octobre 2011

J’inaugure mes « propos de campagne »

Chers amis Internautes,

Mon euroblog a déjà 3 ans ! Comme le temps passe ! Trois ans que nous échangeons. Vous êtes de plus en plus nombreux. Déjà plus de 6.000 internautes. Et cela grâce à vous, qui transmettez mon euroblog à d’autres. J’en suis ravi, et honoré. Je vous en remercie chaleureusement. Beaucoup d’entre vous m’écrivent, mais par mail plutôt que sur le blog. Peu importe. Vous avez le choix, de toute façon !

Pour vous récompenser de votre fidélité, j’ai encore une petite nouvelle à vous annoncer. Je vous l’avais d’ailleurs promis en début d’année, lors des vœux que je vous avais adressés. Je vais me mêler de la campagne présidentielle 2012 à ma façon, en scrutant à la loupe les déclarations et programmes des uns et des autres. Et je n’hésiterai pas à rétablir la vérité des chiffres ou des analyses, lorsqu’il y aura erreur ou mensonge.

Cette fin d’année, puis les premiers mois de 2012, campagne présidentielle oblige, vont être une période formidable, je pense, pour un euro-bloggeur. Je ne sais d’ailleurs pas si l’adjectif « formidable » sera approprié, car nous allons sûrement (cela a déjà commencé !) en entendre de belles, en matière de démagogie, hypocrisie, amnésie, utopie, déni (de la réalité économique et de l’état réel du pays), et ce dans chaque camp, bien sûr. Tout l‘art du politicien consiste à dénigrer et caricaturer systématiquement l’adversaire politique, son programme, ses idées. La conception qu’ont toujours, hélas, les « impétrants » (comme dirait l‘autre !) de la politique (avec un grand P) est de mentir plus et mieux que son adversaire pour « séduire » l’électeur. Du genre, « je suis le meilleur, mon adversaire est nul, nul en capacité de vous apporter la richesse, l’emploi, la sécurité… ». Et pourquoi pas le bonheur, tant qu’on y est ?! Et le tout, bien sûr, sans effort, sans larme, sans rigueur, sans impôts, etc.

Ce qui est surréaliste, c’est qu’une telle démagogie fonctionne encore, malgré la lucidité dont font preuve les électeurs, réduits à voter pour… le moins pire, le moins démago, le moins corrompu, etc ! C’est le vote du moins-disant !

Le problème –pour les élus ou ceux qui veulent l’être – est que l’on est au siècle de l’information, de la communication, du son et de l’image partout, tout le temps. Tout est désormais enregistré, filmé, noté, conservé. L’explosion des « réseaux sociaux » ne laisse plus rien passer. Cela apporte une (petite) pierre à une démocratie inachevée. Un politicien qui a proféré une ânerie ou une mensonge il y a 5 ans, 10 ans, sera épinglé grâce à cette gigantesque traçabilité qui l’enferme dans la « toile ».

Evidemment, ces gens là ont réponse à tout : ils vous diront, même pris en flagrant délit, « j’ai dit cela, mais aujourd’hui la donne ou le contexte a changé, le monde a changé », etc, etc. Ben voyons ! A chaque erreur ?? Une chose est sûre, les seuls qui ne changent pas, ce sont les politiciens ! Eux ne s’adaptent pas. Ils mentent toujours. Ils ne savent pas sortir du manichéisme le plus primaire.

Autant vous dire que j’aurais sûrement fort à faire, pour dénoncer tous les « bugs », et remettre les pendules à l’heure, durant cette élection présidentielle qui n’est qu’une élection « locale », à l’échelle du monde qui rebat les cartes géopolitiques à toute vitesse… Or, ils essaient de nous faire croire que notre « destin » dépend d’eux, de « leur » politique… Tu parles ! Le nouveau monde tourne, lui, et caracolera de plus en plus en tête… Avec les créanciers et les marchés qui ont de plus en plus de pouvoir, car ils nous prêtent de plus en plus pour qu’on puisse finir nos fins de mois. Notre élection présidentielle « locale » va être de plus en plus décalée par rapport aux enjeux actuels de l’Europe : fédéralisme… ou dislocation de toute la zone euro.

Il faudra donc veiller à ce que les candidats, quels qu’ils soient, à commencer par les deux principaux, à savoir Nicolas Sarkozy et François Hollande ne disent et fassent n’importe quoi dans leurs « solutions-miracle » pour un pays ruiné, sans marge de manœuvre, désindustrialisé, de moins en moins compétitif face au nouveau monde, et vieillissant. Il sera souvent démontré, par exemple, à quel point leurs « solutions » seront vaines et démagogiques, si elles ne sont pas, résolument et pratiquement, européennes. La politique économique nationale, c’est fini. On verra ceux qui s’adaptent le mieux !

Que chacun se rassure… ou s’inquiète. Il y en aura sûrement pour tout le monde, sans esprit partisan !

Je ne résiste pas au plaisir de vous en donner, d’ores et déjà, un petit échantillon, pour démarrer ma rubrique. Pour commencer… gentiment, il ne s’agit pas ici de mensonge éhonté, ni d’analyse économique erronée,. Juste deux « petites erreurs » entendues, lors du troisième débat des Primaires, entre Martine Aubry et François Hollande. C’était à propos du débat sur l’Europe (où d’ailleurs les différents candidats ont été fort discrets et fort insuffisants). Martine Aubry a parlé, citant son père, de « Confédération d’Etas-Nations »… Faux, Jacques Delors a toujours prôné une « Fédération d’Etats-Nations ». Ce n’est pas pareil ! Deuxième bourde, toujours de Martine : « les Français ont voté non au Traité de Maastricht ». Aïe ! Re-faux : c’était au Traité constitutionnel, en mai 2005. Maastricht, c’était en septembre 1992, et les Français votèrent oui ! Papa Delors a du sursauter sur son fauteuil.

Voilà ce qui attend tous les candidats. Certains propos vous feront rire. Mais je crains qu’il y aura des choses bien pires !

A bon entendeur…