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Une économie prudente

Globalement, la situation économique européenne et mondiale peut s’apprécier sous un angle plus optimiste que les mois précédents, tout en conservant de la prudence.
Il est vrai que lorsque la – bientôt – seconde économie du monde (la Chine) passe de 10 ou 11% de croissance à 7% cette année, soit son niveau le plus bas depuis 25 ans, il y a forcément des conséquences sur la croissance mondiale, tant les économies sont mondialisées et interdépendantes.
Toutefois, le ralentissement de l’économie chinoise n’est pas le seul problème en cause, loin de là. Le début de cette année 2016 se caractérise aussi par une faible hausse de la productivité, et également par un niveau encore élevé de dettes publiques et privées. Et la hausse des salaires pratiquée en Chine n’a pas boosté la consommation intérieure, mais a, au contraire, encouragé l’épargne des Chinois (c’est aussi le cas en France, qui a une épargne privée impressionnante). En outre, la situation chinoise, avec une dépréciation de sa monnaie face au dollar, ravive aussi la « guerre des monnaies », en exportant sa déflation des prix industriels partout dans le monde (j’y reviendrai infra).
Et la progression du commerce mondial n’a jamais été aussi faible (2% en 2015). La Chine perd de sa compétitivité. Elle perd aussi des capitaux, avec la dépréciation du yuan, la sortie des capitaux représentant 10% de son PIB. La Chine ne pourra pas être, encore longtemps, la locomotive de l’économie mondiale, si son économie ne se modernise pas.
Tout n’est pas négatif dans le ralentissement de la croissance chinoise. D’abord, elle est un des plus grands pollueurs de la planète, donc moins de croissance est meilleur pour l’empreinte carbone. Ensuite, elle réoriente en profondeur son économie, en renonçant à la production à tout prix, tout azimut, de masse. Son économie devient plus mature, en développant une économie de services moins consommatrice de matières premières. Le gouvernement pilote une transition vers plus de consommation interne et de valeur ajoutée, et moins d’exportations à bas coûts et d’investissements coûteux. Elle consomme ainsi moins de matières premières, faisant alors baisser les coûts.
La perspective de la croissance mondiale pour 2016 a été révisée à la baisse, autour de 3%. Si la Chine réussit ces transitions et si le dollar n’augmente pas, la Chine s’en sortira avec un yuan qui s’internationalise et la mise en chantier de la route de la soie, un vaste projet d’infrastructures dans sa zone d’influence géographique.
Un autre événement majeur déjà présent en 2015 est la dégringolade des prix du pétrole. Le coût du carburant est au plus bas (autour de 30 dollars de baril, alors qu’il coûtait 110 dollars, il y a 20 mois !!). C’est bon pour le pouvoir d’achat des automobilistes, mais cela aggrave les dommages environnementaux qu’engendre ce « permis de rouler plus » en Europe ou ailleurs. L’effondrement des cours du pétrole est la logique de deux phénomènes conjoints : notre économie devient une économie de services et cesse d’être une économie industrielle. Et ceci est irréversible. L’économie mondiale sera de moins en moins manufacturière. Il faut s’y préparer. Le prix du baril remontera, mais certainement guère au-delà des 45$. Et puis, il y a la conjoncture : le ralentissement de croissance des pays émergents, comme la Chine et la récession d’autres comme le Brésil, pèsent sur la demande. Il y a un excès de production par rapport à la consommation mondiale de 1,5 à 2 millions de barils par jour, notamment à cause de l’énorme production de pétrole de schiste des Etats-Unis, qui passent en tête et font coup double : ils font baisser les cours mondiaux tout en devenant politiquement indépendants de leur approvisionnement, car désormais leur production suffit à leur consommation intérieure ! Certes, ce type d’extraction finira par être non rentable à des niveaux de cours aussi bas. Mais ils viennent d’augmenter encore leur production (+ 17.000 barils / jour). Et puis, il y a la politique de l’Arabie Saoudite qui a décidé d’augmenter sa production de pétrole. Dans un seul but, faire « couler » les deux pays qu’elle déteste pour des raisons très différentes, liées à la géopolitique ou à la religion, la Russie et l’Iran. Elle maintient donc le cours du baril de pétrole à un taux bas, empêchant ces pays de relancer leurs économies par l’argent du pétrole. A moyen terme, la production va même augmenter et aggraver la situation avec la levée des sanctions en Iran, ce qui va faire revenir la production du pétrole iranien sur les marchés. Le seul gagnant est bien sûr le consommateur européen ou mondial, car son pouvoir d’achat augmente, mais le retour à la normale avec des cours en hausse sera brutal et douloureux…
Ralentissement économique de la Chine et d’autres, effondrement du coût du pétrole, quelles sont les conséquences pour l’économie française et européenne ? Si l’on rajoute le cours de l’euro contre dollar très bas (1,05 / 1,10 contre dollar) alors qu’il était encore à 1,30 contre 1 dollar il y a 3 ans, ces effets conjugués, au moins à court/moyen terme, sont bénéfiques pour la croissance de la zone euro ; mais gare aux lendemains qui déchanteront tôt ou tard. L’Economie, ce sont des cycles, plus ou moins longs, surtout si la géopolitique s’y mêle.
Phénomène nouveau en Economie, il s’agit de la désynchronisation des cycles économiques. L’Union européenne n’a retrouvé la croissance que depuis 2015, de façon globale. Or, les Etats-Unis sont, eux, en croissance depuis 7 ans. La Chine et le reste du monde vont avoir des cycles très différents. Ce qui engendrera des conjonctures différentes, des politiques monétaires divergentes et des taux de change très fluctuants. Il va falloir piloter fin, messieurs les présidents de banques centrales et messieurs les ministres de l’économie.
Pour l’heure, l’UE n’est guère affectée par la crise des émergents, certains pays comme la France exportant à 80% vers les pays développés. La France par exemple n’exporte que 5% vers la Chine ! L’Allemagne, avec près de 15% pourrait être plus affectée, ce qui n’est pas le cas pour l’instant.
Les prix des matières premières en forte baisse sont également une « prime » pour les Etats de l’UE, notamment les mauvais élèves comme la France qui importent plus qu’ils n’exportent : cela diminue le déficit de la balance commerciale en valeur. Mais gare à nous si le yuan continue à se déprécier et si la Chine continue de plus en plus à exporter sa déflation, car cela annulera la baisse importante de l’euro, touchant surtout les grands groupes français qui réalisent une bonne part du chiffre d’affaires en Chine. Le risque mondial, finalement, est la dépression-déflation. Car les gains de productivité baissent partout dans le monde. La banque centrale européenne ne peut pas tout faire. Elle a pris une mesure technique heureuse qui a empêché que la zone euro n’éclate et que le monde sombre dans la dépression : grâce aux mesures de « quantitative Easing » qui ont réinjecté beaucoup d’argent dans les économies. Mais il faudrait aussi plus de croissance et de compétitivité, et les banques centrales ne peuvent y arriver seules, surtout la BCE, avec son mandat bancal, moins interventionniste que le « couple » Banque centrale / Trésor fédéral américain, par exemple. Il faudrait de la redistribution budgétaire massive, par les Etats. Le plan Juncker I est beaucoup trop faible avec ses 315 milliards d’euros, là où il faudrait injecter 5.000 milliards, comme l’Amérique l’a fait de 2007 à 2015. Et le plan Juncker II, en préparation, ne sera pas suffisant non plus.
En économie, on n’est jamais gagnant sur tous les plans. Ce que l’on gagne avec un paramètre peut être diminué ou voire annulé par un autre… C’est le cas avec la politique habile conduite par Mario DRAGHI à la tête de la BCE : il cherche à faire repartir l’inflation dans la zone euro atone depuis trois ans à cause d’un chômage élevé, de la stagnation des salaires et des bas coûts des matières premières. Je rappelle ici que selon le mandat de la BCE, l’inflation de la zone euro ne doit pas excéder 2%, mais ce taux doit être approché le plus possible pour relancer l’économie. Or la chute continue des cours du pétrole contrarie cette politique. Si cette chute devait continuer encore longtemps, la BCE serait alors contrainte de prendre d’autres mesures drastiques pour augmenter l’inflation (nécessaire à la croissance, donc à la compétitivité et à l’emploi), par exemple en augmentant son programme d’achat d’emprunts d’Etat (les dettes publiques) de la zone euro, qui est déjà de 60 milliards d’euros par mois.
Paradoxe que cette bataille pour relever les prix, alors que durant les Trente Glorieuses, l’inflation était galopante, souvent à deux chiffres, et ruinait les plus pauvres (faibles revenus salariaux ou petits retraités). Aujourd’hui, on craint une inflation à 0% ou presque, car elle peut engendrer un cercle vicieux : les prix n’augmentent pas, donc les salaires non plus, ce qui pèse sur la consommation (due aux salaires trop faibles, et en plus on « attend » une nouvelle baisse des prix, donc on diffère son achat !). Peu à peu, c’est l’économie toute entière qui pourrait plonger dans l’atonie. Ceci n’est pas encore arrivé, mais nombre d’économistes le redoutent. Le monde a 20.000 milliards de $ cash, soit 6 fois plus de monnaie qu’il y a 20 ans. Mais les prix n’ont pas été multipliés par 6. Conséquence, les taux de change se sont annulés. Et on arrive au paradoxe des prêts négatifs : on prête 100 à un marché allemand en qui on a confiance, et il vous rendra 99 dans 10 ans. Autrement dit, on préfère prêter à un Allemand dont on est sûr qu’il vous remboursera (même 99 au lieu de 100), plutôt que prêter à un Grec, qui aurait du vous rembourser 120 ou 130, mais …. ne le fera pas, ou mal, ou dans très longtemps !
D’autant que la zone euro n’est pas la seule à connaître une inflation faible. Tous les pays industrialisés, très développés, connaissent le même phénomène. Cela tient à la mondialisation qui, en globalisant les échanges, fait baisser les prix de production (concurrence féroce, production de masse, productivité accrue). D’autres causes supplémentaires sont évoquées par les économistes : le vieillissement de la population (qui consomme plus raisonnablement, et moins sur un « coup de cœur »), et la hausse des inégalités en Europe et aux Etats-Unis (qui « élimine » du marché des consommateurs).
Conclusion : l’Europe va devoir se créer les conditions de sa croissance, et ne plus dépendre des émergents, Brésil ou Chine, pour se sortir de l’atonie économique. Restons optimiste : au final, l’Europe est un espace stable politiquement, démocratiquement, robuste, par rapport au reste du monde, de plus en plus chaotique, où Brésil, Chine et Russie reculent.

La perception sur l’Europe, du point de vue économique, a changé. La zone euro est devenue une zone très positive. Evidemment, vu de France, ces propos pourraient paraître très optimistes. Mais je raisonne ici sur des enquêtes faites sur les 330 millions d’habitants qui constituent la zone euro. Il y a 5 ans, on parlait d’éclatement de la zone euro. Ce n’est plus le cas maintenant. Et la zone euro se redresse, certes lentement, mais elle se redresse. Sa croissance est de 1,5%, soit plus par habitant que pour les Etats-Unis.
Et parmi tous les pays européens, même la France a, enfin, quelques chiffres très encourageants à présenter.
Malgré ce climat morose permanent en France, il faut reconnaître qu’on observe à présent quelques bons résultats ou du moins de meilleurs résultats.
On a vu un bon ajustement budgétaire, avec une réduction très significative du déficit de 4% à 3,5%, soit 10 milliards d’euros en moins, et donc une croissance de 0,5% de PIB en plus. On passe de 44,8% à 44,5% de prélèvements obligatoires. La croissance en 2015 a été de 1,2%, alors que la prévision n’était que de 1%. La prévision pour 2016 est de 1,6%. La charge de la dette est moins lourde ; en effet, il y a une baisse des investissements publics des collectivités et une baisse du coût de l’Etat ; baisse des taux d’intérêts ; baisse des déficits de sécurité sociale. Mais ceci a un inconvénient : cette baisse des investissements publics pèse sur le BTP, et donc, in fine sur les emplois. Une seule satisfaction, on construira moins de ronds-points inutiles sur nos routes. La dette, elle, continue à augmenter, même si c’est à un rythme moins rapide (de 1%). Rappelons qu’entre 2007 et 2012, la dette avait augmenté de 25%. C’est donc, désormais, une dette presque stabilisée pour la France.
Certes la zone euro finit l’année 2015 à 1,8% du PIB de déficit, soit bien mieux que nous. En 2017, la France pourrait atteindre 3% de déficit.
Mais la dette publique continue de croitre partout. Dans la zone euro elle est à 91,6% ; et à 86% dans l’UE-28. Rappelons qu’en France, la dette est à 95,7%. 7 pays font pires que nous, dont la Grèce avec 171%, l’Italie avec 134,6% ou le Portugal avec 130,5%. Parmi les meilleurs élèves de la classe européenne, on trouve l’Estonie à 9,8% (pays de la zone euro), le Luxembourg à 21,3% ou la Bulgarie à 26,9% (hors zone euro).
Idem pour le déficit. Désormais, seulement 6 pays, dont la France, sont au-dessus des normes en termes de déficit, soit au-dessus de 3% du PIB (la France est à 3,5%). Les 3% de déficit du PIB peuvent donc être atteints en 2017,, ce qui n’était pas évident il y a encore un a !. Et ce malgré le coût élevé de la sécurité (police, justice, armée) ; les promesses faites aux agriculteurs ; l’augmentation (en 2 fois pour lisser l’impact) de 1,2% du taux d’indice des traitements des fonctionnaires, (fonctionnaires qui n’avaient pas été augmenté depuis 6 ans).
Des chiffres positifs… Mais aussi des bémols.
La dette publique continue à grossir, donc ce problème n’est nullement réglé. La charge de la dette est, elle, en baisse, grâce aux baisses spectaculaires des taux d’intérêt.
Mais gare aux largesses à venir en période électorale.
Les dépenses publiques de la zone euro sont à 46,5% du PIB. Et elles continuent à baisser, trimestre après trimestre. Pour l’UE à 28, les dépenses publiques s’élèvent à 47,1%. A noter qu’en France, la part des dépenses publiques s’élèvent à 57% du PIB national. Il y a donc là une marge d’économies à faire pour la France.
En matière de dette, la France est toujours dans le peloton de queue avec l’Espagne, l’Irlande, la Belgique, le Portugal, l’Italie et la Grèce. Sauf, et ce n’est pas rien, que la France emprunte à des taux très bas (0,5 à 1,5%). Seule l’Allemagne emprunte à des taux meilleurs que les nôtres, à 10 ou 20 ans. Pour comparaison, les taux d’emprunt grecs sont de 6 à 8%.
En Allemagne, on est passé à un excédent ! Ceci dit, la France a plus de charges : dépenses militaires (la présence de l’armée française au Mali coûte 1 million d’euros par jour !). Et elle a vu ses dépenses anti-terroristes augmenter très fortement. Mais l’Allemagne a, depuis quelques mois, fait aussi de grosses dépenses publiques en accueillant un million de réfugiés. Et elle a, en prévision, de nombreux travaux à faire pour la réfection de ses infrastructures, terriblement vieilles et en mauvais état.
Côté défense, des dépenses sont encore à prévoir, pour tous. En effet, l’Otan a réclamé une participation de 2% à ces alliés. La France est à 1,78%, et l’Allemagne à 1,3%. L’Otan ayant rappelé à l’ordre ses partenaires, ils vont devoir payer. Donc des dépenses publiques encore en perspective. Et la sécurité risque d’être une source importante de dépenses dans les années à venir.
Autre bémol, pour la France : les exportations françaises ont certes augmenté de 16%… mais grâce à la baisse de l’euro, et pas à la qualité de ces produits qui sont toujours plutôt « moyens de gamme ». Et surtout les importations restent toujours supérieures aux exportations. Et du coup, on ne repart pas. On a toujours du mal avec les réformes structurelles : le droit du travail ; le système d’indemnisation du chômage ; les cotisations sociales sur les bas salaires (leur suppression créerait 400.000 emplois) ; la réforme de la formation professionnelle (qui coûte 32 milliards d’euros par an, tout en n’augmentant pas la capacité à trouver un emploi). L’Allemagne a fait ses réformes structurelles en 2000 (Gerhard Schröder). Son taux de chômage est de 4,3%. Elle a même créé, depuis le 1er janvier 2015, un SMIC à 8,50 € de l’heure qui tente de remplacer les mini-jobs qui se développent dans les services. Aux Pays-Bas, la réforme (« flexwet ») de juillet 2015 vise également à fluidifier le marché du travail. On facilite le licenciement des salariés en CDI mais on donne plus de sécurité d’emploi aux travailleurs précaires (CDD, intérimaires, saisonniers), en obligeant les employeurs à proposer un Cdi au bout de deux ans. Résultat : le taux de chômage est tombé à 6,6%. L’Espagne voit sa compétitivité remonter : plus de 500.000 emplois créés en 2015, une réforme du travail depuis 2012 visant à simplifier le licenciement des salariés en CDI, et une croissance qui repart. Résultat : le taux de chômage est passé de 26,86% début 2013 à 20,9% en janvier 2016. Idem pour l’Italie qui a fait, en mars 2015, une réforme du contrat de travail, augmentant la période d’essai à 3 ans (les Jobs Act). La confiance en l’économie italienne est repartie. Même hors zone euro, le Royaume-Uni a développé l’emploi très flexible pour 5 millions de personnes. Son taux de chômage est de 5,1%. Idem au Danemark, la flexisécurité a été introduite en 2010. Le taux de chômage est de 5,9% en mars 2016, et entre 700 et 800.000 personnes changent d’emploi tous les ans, pour une population active de 3 millions de travailleurs… Le trainard en Europe reste donc la France. Peut-être une petite lueur d’espoir pour la reprise de la compétitivité : le coût horaire du travail en France vient de passer en-dessous du coût du travail en Allemagne !

Globalement, dans la zone euro, les coûts de la main d’œuvre ont augmenté de 1,3%, avec, comme toujours des variations très fortes. La Roumanie a un coût de main d’œuvre en hausse de 11,4%, ce qui devrait, par conséquent, réduire encore le dumping social. Idem en Lettonie, +7,7% ; en Bulgarie, +5,3%, ou en Autriche +5,2%. A l’inverse, des baisses du coût de la main d’œuvre sont à noter en Italie (-0,8%), ce qui devrait aider ce pays dans ses importations. Mais, pour la France, cela ne suffira pas, si rien d’autre n’est fait ! Enfin, pour ceux qui dénigrent la zone euro, il faut noter, que dans le 4ème trimestre 2015, l’emploi a été en hausse de 0,3% dans la zone euro, contre une hausse de 0,1% dans l’UE-28. La reprise de l’emploi suit donc une évolution stable depuis le 4ème trimestre 2013. Hormis Malte et la Croatie, les plus forts taux de croissance de l’emploi (+0,7%) sont le fait de l’Espagne, de la Pologne, du Portugal et de la Suède. Pour l’Espagne et le Portugal, c’est le signe du retour, enfin, à une situation économique en voie d’assainissement.

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